Les œuvres de Brigitte Lurton
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Découvrez Brigitte Lurton
Présentation de Brigitte Lurton
Biographie de Brigitte Lurton
Née en Avril 1960, dans le vignoble bordelais, j’ai toujours dessiné, autant qu’écrit. Dès que j’ai pu, couru galeries et musées, mes modèles étaient aussi bien Watteau, ses sanguines, Rembrandt et ses clairs-obscurs, que Gotlib, Alexis et Reiser, les fusains de Seurat, Léon Spillaert, les gravures de Dürer, les carnets de croquis et les études des maîtres. Mon interêt pour le trait m’a poussée à suivre des cours de graphologie . Entrée en Arts Plastiques à Bordeaux avec pour tout dossier un carnet de croquis, j’y ai appris les bases classiques. Quelques années dans le monde du vin, puis la création d’un hôtel, à la suite d’un accident j’ai replongé dans le dessin, soutenue par des collectionneurs privés. Après de nombreux déménagements et voyages, j’ai fini par poser mes valises sur la Côte d’Azur en 2005 et à Mougins depuis 5 ans.
Le travail de Brigitte Lurton
Pas un humain n’est semblable à un autre, sur les 7 488 219 149 personnes recensées à la minute où je parle, il y a 7 488 219 149 êtres différents, et pourtant nous sommes de la même espèce. Considérons ensuite le monde dont cette étonnante population, dans son incroyable diversité, a accouché, en quelques deux mille courtes années, afin de servir son confort et ses intérêts, la vie dans ce qu’elle a de plus extraordinaire, se noyant doucement dans la boue de sa propre folie. Le calque, fragile, transparent, se prête à cette métaphore, la volatilité, la fragilité du moment que l’humanité ne vit plus mais subit, se déroulant sans fin.
Vendu à la découpe, au mètre comme tissu ou papier peint, comme une marchandise, relativisant le marché hors-sol de l’art.
Le mot du Critique d’Art
Elle aimerait dessiner chacun des milliards d’humains qui habitent cette terre, avec son regard, sa joie ou sa douleur, son unicité, son histoire propre et faire de tout cela une immense farandole sans fin ni début.
C’est par le dessin qu’elle extrait l’humain profond du « bruit incessant du monde, froid, chiffré » dit-elle , qu’elle le libère de la « machine sans âme » et du vacarme d’un verbe aliénant, envahissant et sans contenu.
Le corps, plein d’Être, immobile ou en action, naît du dessin qui s’en nourrit et acquiert alors une mystérieuse et fascinante vérité formelle.
Pierre Souchaud