Tof Vanmarque

Peintre

Cet artiste est recommandé par le critique Pierre Souchaud.

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Présentation de Tof Vanmarque

Biographie de Tof Vanmarque

Né en 1981, il grandit dans la campagne bretonne, à Lanrivoare. Son père est cuisinier sur des navires. Après s’être ennuyé au Lycée technique de Brest, il fait mille petits boulots, de carreleur à berger. Dessinant depuis toujours, il intègre en 2003 l’école Pivaut de Nantes pour apprendre le dessin animé.

« J’ai gagné en technique, perdu en imagination. Je n’avais plus de coeur, plus d’âme, j’étais lobotomisé. L’école formait des travailleurs, pas des créateurs. »
Il expose alors dans les bars de Nantes « des toiles faciles, alimentaires. Des bouquets de fleurs, des portraits de vieux, des éléphants ; leur vente me rap- portait de quoi survivre » ; puis découvre le surréalisme, lit André Breton. Des personnages fantastiques surgissent. De retour à Brest, grâce aux conseils du chorégraphe Patrick Le Doaré il se lance dans une peinture ambitieuse. Première exposition, en 2010 ; l’année suivante, sa participation au salon MAC Paris provoque la rencontre de deux galeries, à Cabourg et en Belgique. L’aventure commence.

Le travail de Tof Vanmarque

« On me demande toujours : où allez-vous chercher tout ça ? En fait je ne cherche rien, tout tombe naturellement. Derrière ma tête, dans le tableau Inspiration passive, il y a les éléphants de mon travail passé. Qui m’ont amené vers mes autres oeuvres, à force de travail et d’instinct. Dès que je commence une toile, beaucoup d’autres idées surgissent pour d’autres toiles. Les abeilles reviennent toujours à la ruche : je sème des idées, elles reviennent. Le personnage qui sort de mon oeil, c’est l’allégorie de la contemplation ; de l’attirance pour l’inconnu, le choquant, la sublimation. Devant, des personnages dansent. La vie suit son cours. Je n’ai qu’à contempler. Et à rassembler. Sans avoir l’impression de faire le moindre petit effort. »

Le mot du Critique d’Art

Aux délices de l’imaginaire libéré

 

Tof Vanmarque s’inscrit dans  une « tendance » qui semble s’affirmer de plus en plus  dans le champ de la peinture  d’aujourd’hui :  celle du retour à une   figuration ultra – représentative et narrative, se situant au-delà du surréalisme , du fantastique ou de l’onirisme,  caractérisée par un intense plaisir de retrouver  le dessin, la peinture et une libération totale  de l’imaginaire… Comme un retour miraculeux à Jérôme Bosch et aux valeurs éternelles de la peinture. Pierre Souchaud

Pierre Souchaud

Critique d'Art